
L’art de trancher l’Ego ou l’accès vers Soi.
En kinésiologie, l’image qui est la plus répandue est l’image de deux mains, l’une (celle du praticien) « appuyant » du bout des doigts sur l’autre celle du client qui a le bras tendu.
En fait, il s’agit du test le plus utilisé par le kinésiologue, pour une raison toute simple de facilité pratique.
Le muscle utilisé pour ce test est le deltoïde antérieur, il est mis en contraction en positionnant le bras du testé en position tendue et à +/-45° devant le corps, légèrement sur l’extérieur de la cuisse (largeur des épaules), paume tournée vers le bas.
Ce test est donc réalisable debout, assis ou couché.
Le kinésiologue teste couramment 14 muscles, et peut tester jusqu’à 42 muscles en fonction de la séance.
Vous comprendrez aisément que tester les muscles des jambes et des pieds est plus difficile à mettre en pratique à plat dos.
Le test par l’intermédiaire d’un muscle nous permet d’accéder au biologique par un mécanisme de biofeedback.
C’est un indicateur de tout le corps, chaque cellule étant informée du dysfonctionnement de l’ensemble.
Ce test est une neurologie fonctionnelle permettant de communiquer avec le corps dans un langage non verbal.
Le test doit être léger :
- Il ne sert pas à tester la force musculaire (60 grammes de pression suffisent),
- ce n’est pas un concours de musculation. Il est court (2 secondes) et effectué avec neutralité et curiosité, pour le testé c’est une prise de conscience de changements subtils du tonus musculaire.
- Il n’existe que deux réponses possibles : test fort ou test faible : il suffit d’évaluer le changement, la différence relative entre un « muscle fort » et un muscle faible.
Le test musculaire bien que spectaculaire, n’est pas un jeu et ne peut pas être valable sans avoir effectué au préalable des prétests qui doivent être clairs : sédation, tonification, hydratation, inversion, confusion.
Sans prétests, la pratique du test musculaire relève du charlatanisme.
Le test n’est pas là pour nous montrer des réalités objectives, mais montre le ressenti d’un sujet par rapport à son vécu : il indique une charge émotionnelle négative et différents facteurs stressants qui sont actifs chez le sujet.
Le test permet d’accéder à une vérité personnelle en racontant ce qui est lié à l’histoire continue de la personne (dépendant de la manière dont on exécute les différents tests musculaires).
Différents tests musculaires existent : contraction, extension, alternatif, uni ou bilatérale, suite au prochain numéro…
Thierry Glaume